Quand j’ai commencé la formation en sophrologie, mon premier travail de sophronisation portait sur l’animation d’une Psychoplastie Sophronique (Cancer).
Un peu perturbée de tomber sur ce sujet, qui me touchait d’un peu trop près, je me sentais incapable d’accompagner un jour des personnes atteintes de cancer.
A cette période, je sortais d’une tumorectomie du sein droit dû à un carcinome infiltrant de grade II.
Ensuite, j’ai enchaîné avec la radiothérapie, puis l’hormonothérapie pour 5 ans.
Touchée de plein fouet par les effets secondaires, autant sur le plan physique que moral, j’ai travaillé sur ma respiration, sur le relâchement musculaire etc.
J’ai pu constater l’aide précieuse que représente la pratique de la sophrologie sur le moral et le physique, entre autres en réduisant mon stress et mon anxiété, en accompagnant mes traitements et enfin en remettant mon corps en mouvement avec douceur et bienveillance.
Aujourd’hui je n’ai que très peu d’effets secondaires et je retrouve une vie presque normale.
Après avoir beaucoup travaillé sur ce sujet, recherché des informations médicales, échangé avec des malades et différents professionnels de santé, je suis prête, et je n’aspire qu’à en faire ma spécialisation en aidant et soulageant les personnes confrontées à un cancer.
La sophrologie va me permettre d’accompagner les personnes, dès l’annonce du diagnostic jusqu’à la fin des traitements et au-delà.
La Sophrologie est intégrée dans le plan Cancer 2014 – 2019, parmi les soins de support (ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie et conjointement aux traitements Onco-hématologiques spécifiques lorsqu’il y en a).